Le code NAF 6619B regroupe les autres activités auxiliaires de services financiers, hors assurance et caisses de retraite, non classées ailleurs. Cette nomenclature englobe un ensemble diversifié d'activités de support et d'intermédiation dans le secteur financier français, représentant un maillon essentiel de l'écosystème économique national. Ces entreprises interviennent principalement en tant qu'intermédiaires, conseillers ou prestataires de services spécialisés pour faciliter les opérations financières entre différents acteurs du marché.
Le code NAF 6619B couvre une palette d'activités spécifiques qui ne trouvent pas leur place dans les autres catégories de services financiers. Il inclut notamment les activités de conseil en investissements financiers, les services d'intermédiation en opérations bancaires et financières, ainsi que les prestations de gestion administrative pour le compte d'établissements financiers.
Ces entreprises exercent principalement dans le conseil en gestion de patrimoine, l'intermédiation en crédit, les services de recouvrement de créances, ou encore la gestion de portefeuilles pour compte de tiers. Certaines structures proposent également des services de notation financière, d'évaluation d'entreprises ou de conseil en restructuration financière.
Contrairement aux codes 6411Z (Banque centrale) ou 6419Z (Autres intermédiations monétaires), le code 6619B se caractérise par son aspect auxiliaire et complémentaire aux activités bancaires traditionnelles, sans pour autant constituer des établissements de crédit au sens strict.
Les entreprises relevant du code NAF 6619B relèvent généralement de la Convention collective nationale des sociétés financières (IDCC 0275), signée le 29 octobre 1968. Cette convention régit les conditions de travail, les classifications professionnelles et les rémunérations des salariés du secteur financier non bancaire.
La convention collective prévoit une classification en plusieurs catégories professionnelles, allant des employés aux cadres dirigeants, avec des coefficients hiérarchiques spécifiques. Elle organise également les conditions de formation professionnelle, particulièrement importantes dans ce secteur en constante évolution réglementaire.
Les salariés bénéficient généralement de régimes de prévoyance et de retraite complémentaire avantageux, reflétant les spécificités du secteur financier. La convention prévoit également des dispositions particulières concernant les obligations de confidentialité et de déontologie inhérentes aux métiers financiers.
Le secteur est soumis à un cadre réglementaire strict, principalement défini par le Code monétaire et financier. Les entreprises doivent respecter des obligations d'agrément, de contrôle interne et de reporting auprès des autorités de supervision.
Selon la nature exacte de leur activité, ces entreprises peuvent être supervisées par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ou l'Autorité des marchés financiers (AMF). Cette supervision implique des obligations déclaratives régulières et des contrôles périodiques.
Les entreprises doivent maintenir un niveau de fonds propres réglementaires adapté à leurs activités et aux risques qu'elles supportent. Ces exigences varient selon la taille et la nature des opérations réalisées.
| Type d'agrément | Capital minimum | Autorité compétente |
|---|---|---|
| Conseil en investissements financiers | 25 000 € | AMF |
| Intermédiaire en opérations bancaires | 40 000 € | ACPR |
| Société de gestion de portefeuille | 125 000 € | AMF |
Le secteur des activités auxiliaires de services financiers représente environ 15 000 entreprises en France, employant près de 45 000 salariés selon les dernières données de l'INSEE. Le chiffre d'affaires cumulé du secteur avoisine les 8 milliards d'euros annuels.
La région Île-de-France concentre près de 60% des entreprises du secteur, principalement dans les départements de Paris et des Hauts-de-Seine. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur représentent respectivement 12% et 8% des effectifs nationaux.
Le secteur se caractérise par une forte atomisation, avec une majorité de TPE et PME spécialisées sur des niches d'expertise. Seules quelques grandes entreprises, souvent filiales de groupes bancaires, dépassent les 500 salariés.
Les entreprises du code NAF 6619B emploient principalement des profils qualifiés, nécessitant une expertise technique et réglementaire approfondie. Les métiers les plus répandus incluent les conseillers en gestion de patrimoine, les analystes financiers, les chargés d'affaires et les spécialistes en conformité réglementaire.
La plupart des postes exigent un niveau de formation supérieur, généralement bac+3 à bac+5 en finance, économie ou droit. De nombreuses certifications professionnelles sont également nécessaires, comme la certification AMF pour les conseillers en investissements financiers.
Le secteur connaît une transformation digitale accélérée, nécessitant l'acquisition de nouvelles compétences en technologies financières (fintech) et en analyse de données. La maîtrise des outils numériques et de la réglementation européenne devient indispensable.
Le secteur des activités auxiliaires de services financiers connaît une croissance soutenue, portée par l'évolution des besoins de la clientèle et les innovations technologiques. Les perspectives de développement restent favorables, notamment dans les domaines du conseil patrimonial et de la gestion d'actifs.
La transformation numérique modifie profondément les modèles économiques traditionnels. L'émergence des robo-advisors et des plateformes digitales de gestion patrimoniale créent de nouvelles opportunités tout en intensifiant la concurrence.
L'harmonisation européenne des réglementations financières et les exigences croissantes en matière de protection des investisseurs constituent des défis majeurs pour les entreprises du secteur, nécessitant des investissements continus en conformité et formation.