Service privé et distinct du Registre National du Commerce et des sociétés tenues par les greffiers des tribunaux de commerce. Informations fournies par le Groupement d’intérêt économique des greffiers des tribunaux de commerce (G.I.E. INFOGREFFE)

Entreprises du code NAF 5911C

MA
MARCEL
SAINT-LEU (974)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
2018

MARCEL, une société de type SAS, société par actions simplifiée, a démarré en 2018.

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CM
CLAP MAKER
PARIS (75)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
2022

CLAP MAKER, une entité juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication), existe depuis 2022.

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AP
AIKIDO PRODUCTION
LUC-SUR-ORBIEU (11)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
2023

AIKIDO PRODUCTION, une société de type SAS, société par actions simplifiée, opère depuis 2023.

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SB
STUDIO B-612
PARIS (75)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
2024

STUDIO B-612, une entreprise de type Association déclarée, a été constituée en 2024.

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ME

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-2.97 K €
Création
1991

METABOLES ET COMPAGNIE, une structure de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), opère depuis 1991.

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NF

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
2021

NOUR FILMS PRODUCTION, une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), opère depuis 2021.

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RD

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
2024

RIEN DANS LES POCHES, INC., une société de type Association déclarée, a été constituée en 2024.

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Code APE 5911C - Production de films pour le cinéma

La production de films pour le cinéma représente un secteur artistique et économique majeur en France, regroupant les entreprises spécialisées dans la création, le développement et la réalisation d'œuvres cinématographiques destinées à une exploitation en salles. Cette activité englobe toutes les étapes de production, depuis l'écriture du scénario jusqu'à la post-production, en passant par le tournage et la direction artistique.

Les spécificités de la production cinématographique française

La France dispose d'un écosystème cinématographique unique au monde, caractérisé par un système de financement mixte associant fonds publics et investissements privés. Le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) joue un rôle central dans le soutien à la production, distribuant chaque année plus de 200 millions d'euros d'aides.

Les différents types de production

Les sociétés de production cinématographique peuvent se spécialiser dans plusieurs créneaux. La production de longs-métrages de fiction constitue l'activité la plus visible, avec environ 240 films français produits annuellement. Les documentaires représentent également un segment important, tandis que les films d'animation connaissent une croissance soutenue grâce au savoir-faire français reconnu internationalement.

Le processus de production

La production d'un film nécessite généralement entre 18 mois et 3 ans, de la phase de développement à la sortie en salles. Les producteurs doivent assembler les financements, coordonner les équipes techniques et artistiques, gérer les aspects logistiques du tournage et superviser la post-production. Cette complexité explique pourquoi seuls 20% des projets développés aboutissent effectivement à une production.

Convention collective et cadre social

Les entreprises de production cinématographique relèvent de la Convention collective nationale de la production cinématographique (IDCC 2642), signée le 19 janvier 2012. Cette convention spécifique régit les conditions de travail et de rémunération des salariés permanents des sociétés de production.

Classifications et rémunérations

La convention distingue plusieurs catégories professionnelles : les cadres dirigeants, les cadres, les agents de maîtrise et les employés. Les salaires minimaux varient selon les coefficients, allant de 1 400 euros bruts mensuels pour un employé débutant à plus de 4 000 euros pour un cadre expérimenté. Les entreprises appliquent souvent des rémunérations supérieures aux minima conventionnels.

Spécificités du régime intermittent

Bien que les équipes techniques et artistiques de tournage ne dépendent pas directement de cette convention, les producteurs doivent respecter les accords collectifs du spectacle vivant et enregistré. Le régime de l'intermittence du spectacle concerne près de 70% des professionnels travaillant sur les plateaux de tournage.

Obligations réglementaires et administratives

L'exercice de l'activité de production cinématographique est encadré par de nombreuses obligations légales. Les producteurs doivent obtenir un agrément du CNC pour bénéficier des dispositifs de soutien et respecter les quotas de diffusion d'œuvres françaises et européennes.

Obligations fiscales spécifiques

Les sociétés de production peuvent bénéficier du crédit d'impôt cinéma, dispositif attractif représentant jusqu'à 30% des dépenses françaises, plafonné à 30 millions d'euros par œuvre. Ce mécanisme nécessite le respect de conditions strictes concernant les dépenses éligibles et les territoires de tournage.

Protection sociale et sécurité

Les producteurs doivent souscrire des assurances spécifiques couvrant les risques liés au tournage, notamment l'assurance 'tous risques matériel' et l'assurance 'annulation-abandon'. La médecine du travail adaptée au spectacle et la prévention des risques sur les plateaux constituent des obligations renforcées depuis 2019.

Répartition géographique et économique

La production cinématographique française se concentre principalement en Île-de-France, qui représente 75% du chiffre d'affaires total du secteur. Cette concentration s'explique par la présence des sièges sociaux, des laboratoires techniques et des principaux studios de post-production.

RégionNombre de sociétésPart du CA national
Île-de-France31275%
Provence-Alpes-Côte d'Azur458%
Auvergne-Rhône-Alpes386%
Nouvelle-Aquitaine224%

Dynamiques territoriales

Les régions développent leurs propres fonds de soutien pour attirer les tournages. La Nouvelle-Aquitaine, l'Occitanie et les Hauts-de-France proposent des aides compétitives, créant une émulation positive pour la décentralisation des productions. Ces politiques régionales génèrent des retombées économiques estimées à 4 euros pour 1 euro investi.

Métiers et formations du secteur

La production cinématographique mobilise une grande diversité de métiers, des fonctions créatives aux postes techniques et administratifs. Le producteur délégué coordonne l'ensemble du projet, tandis que le directeur de production gère les aspects opérationnels et budgétaires.

Formations spécialisées

Plusieurs écoles françaises forment aux métiers de la production : La Fémis, l'EICAR, Sup de Création ou encore l'École de cinéma de Lyon. Les formations universitaires en audiovisuel, notamment les masters spécialisés, constituent également des voies d'accès privilégiées. Le secteur recrute aussi des profils issus d'écoles de commerce pour les fonctions de développement et de financement.

Perspectives et défis du secteur

L'industrie cinématographique française fait face à plusieurs mutations structurelles. L'émergence des plateformes de streaming bouleverse les modèles économiques traditionnels, créant de nouvelles opportunités mais aussi une concurrence accrue pour les talents et les financements.

Transition numérique et nouvelles technologies

L'intégration des technologies immersives, de l'intelligence artificielle et des outils de post-production virtuels transforme les processus créatifs. Les producteurs investissent massivement dans la formation de leurs équipes et l'acquisition d'équipements numériques avancés.

Enjeux environnementaux

La prise de conscience écologique conduit les producteurs à adopter des pratiques plus durables. Les éco-productions, certifiées par des labels spécifiques, réduisent l'empreinte carbone des tournages de 20 à 30% en moyenne, tout en générant des économies substantielles sur les coûts de production.