Le code NAF 6499Z regroupe l'ensemble des activités des services financiers qui ne sont pas classées ailleurs, excluant les assurances et caisses de retraite. Cette nomenclature couvre des métiers variés comme le conseil en investissement, la gestion de patrimoine, les services de change, le courtage en financement ou encore les activités de financement participatif. En France, ce secteur connaît une croissance soutenue avec l'émergence de nouvelles technologies financières et l'évolution des besoins des particuliers et entreprises.
Cette classification englobe toutes les activités financières spécialisées qui ne trouvent pas leur place dans les autres codes NAF du secteur financier. Elle inclut notamment les conseillers en gestion de patrimoine indépendants, les courtiers en prêts immobiliers, les plateformes de financement participatif, les bureaux de change, les négociants en devises et les intermédiaires en opérations bancaires.
Les entreprises relevant de ce code exercent des missions d'intermédiation financière, de conseil ou de services connexes aux activités bancaires traditionnelles. Elles peuvent proposer des services de structuration de financements, d'analyse de crédit, de conseil en investissement ou encore de gestion administrative de portefeuilles pour le compte de tiers.
Ne relèvent pas de ce code les activités d'assurance, les caisses de retraite, les établissements de crédit agréés, les sociétés de gestion d'OPCVM ou encore les entreprises d'investissement disposant d'un agrément AMF. Ces activités possèdent leurs propres codes NAF spécifiques.
Les entreprises du secteur 6499Z sont soumises à un ensemble de réglementations strictes, notamment en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Elles doivent respecter les obligations de l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) et, selon leurs activités, obtenir des habilitations spécifiques.
Selon l'activité exercée, les entreprises doivent obtenir le statut d'Intermédiaire en Opérations de Banque et en Services de Paiement (IOBSP), de Conseiller en Investissements Financiers (CIF) ou encore d'Intermédiaire en Financement Participatif (IFP). Ces statuts impliquent des conditions de formation, d'honorabilité et de capacité financière.
Les dirigeants et collaborateurs doivent justifier d'une formation professionnelle continue et obtenir des certifications spécialisées selon leurs domaines d'intervention. La réglementation impose également des obligations d'information et de conseil adaptées au profil de chaque client.
Les entreprises relevant du code NAF 6499Z appliquent généralement la Convention collective nationale du personnel des sociétés financières (IDCC 0200), également connue sous le nom de convention collective des sociétés financières. Cette convention, signée le 19 juillet 1963 et régulièrement mise à jour, régit les relations de travail dans le secteur financier non bancaire.
Cette convention définit les classifications professionnelles, les grilles de salaires minimaux, les conditions de travail et les avantages sociaux spécifiques au secteur. Elle prévoit notamment des dispositions particulières concernant les primes de résultat, les frais professionnels et les conditions de formation continue obligatoire.
La convention établit une grille de classification en plusieurs niveaux, allant des employés aux cadres dirigeants, avec des coefficients hiérarchiques déterminant les rémunérations minimales. Elle prévoit également les modalités d'évolution professionnelle et de promotion interne.
Le secteur des autres services financiers représente environ 15 000 entreprises en France, employant près de 45 000 salariés selon les dernières données INSEE. Le chiffre d'affaires global du secteur dépasse les 8 milliards d'euros annuels, avec une croissance moyenne de 6% par an sur les cinq dernières années.
| Indicateur | Valeur | Évolution annuelle |
|---|---|---|
| Nombre d'entreprises | 15 200 | +4,2% |
| Effectifs salariés | 44 800 | +3,8% |
| Chiffre d'affaires | 8,3 Md€ | +5,9% |
Les entreprises se concentrent principalement en Île-de-France (35% des effectifs), suivie par les régions Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (9%). Cette répartition reflète la proximité avec les centres de décision financiers et la clientèle d'entreprises.
Le secteur offre une grande diversité de métiers, allant du conseiller en gestion de patrimoine au courtier en financement, en passant par l'analyste crédit ou le gestionnaire de back-office. Ces professions requièrent des compétences techniques pointues en finance, droit et fiscalité.
Les professionnels du secteur possèdent généralement une formation supérieure en finance, économie, droit ou commerce (Bac+3 à Bac+5). Des formations spécialisées comme le Master en gestion de patrimoine ou les certifications professionnelles AMF complètent souvent le cursus initial.
Le secteur connaît une transformation digitale accélérée avec l'émergence des fintechs, des robo-advisors et des plateformes de financement participatif. Ces évolutions créent de nouveaux métiers et modifient les compétences requises, notamment en matière de technologies financières et d'expérience client digitale.
Le secteur bénéficie de plusieurs tendances favorables : vieillissement de la population générant des besoins accrus en gestion de patrimoine, développement du financement alternatif aux banques, et digitalisation des services financiers. Les entreprises investissent massivement dans les technologies innovantes pour améliorer leur compétitivité.
Les évolutions réglementaires européennes, notamment autour de la finance durable et de la protection des données, constituent des défis majeurs. Les entreprises doivent adapter leurs processus et investir dans la conformité pour maintenir leur activité et saisir les opportunités de croissance du marché français.