Service privé et distinct du Registre National du Commerce et des sociétés tenues par les greffiers des tribunaux de commerce. Informations fournies par le Groupement d’intérêt économique des greffiers des tribunaux de commerce (G.I.E. INFOGREFFE)

Entreprises du code NAF 1910Z

CD
COKES DE CARLING
CARLING (57)

Chiffre d'affaires
6 K €
Résultat net
-551.87 K €
Création
2004

COKES DE CARLING, une SAS, société par actions simplifiée, a vu le jour en 2004.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1956

ETABLISSEMENTS J. MOUISSE ET SES FILS, une entité juridique SA à conseil d'administration (s.a.i.), est en activité depuis 1956.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1955

ETABLISSEMENTS CHARLES SENEGAS, une SA à conseil d'administration (s.a.i.), existe depuis 1955.

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FF
FLYNN FRANCE MEGISSERIE
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1964

FLYNN FRANCE MEGISSERIE, une société de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), opère depuis 1964.

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SA

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1959

SOCIETE A. PAPAIS ET FILS, une structure de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), opère depuis 1959.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1960

DESPRATS CH ET FILS MEGISSERIE, une société de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), a démarré en 1960.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1963

MEGISSERIE PEYRUSSE ET COMPAGNIE, une société de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), est en activité depuis 1963.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1958

ETABLISSEMENTS DELOUP ET COMPAGNIE, une structure de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), a été constituée en 1958.

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UD
USINES DU REY-FRANCE
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1959

USINES DU REY-FRANCE, une entité juridique SA à conseil d'administration (s.a.i.), a été fondée en 1959.

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TD

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1976

TANNERIES DES CARRIERES, une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est en activité depuis 1976.

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LM

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1964

LA MEGISSERIE GRAULHETOISE, une société de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), est active depuis 1964.

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TD
TANNERIES DE LA DURE
MONTOLIEU (11)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1958

TANNERIES DE LA DURE, une structure de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), est en activité depuis 1958.

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UN

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1987

UNITE NORMANDE DE TANNAGE (UNT), une société de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), a démarré en 1987.

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BI
BOINOT INDUSTRIES
NIORT (79)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1988

BOINOT INDUSTRIES, une entreprise de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), opère depuis 1988.

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LT

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1981

LES TANNERIES DE ST CHAMOND (TACHAM), une entreprise de type SA coopérative de production (SCOP) à conseil d'administration, est en activité depuis 1981.

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NA
NAPCUIR
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1982

NAPCUIR, une Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est en activité depuis 1982.

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RF
RENOVA FRANCE SARL
BRIVE-LA-GAILLARDE (19)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1994

RENOVA FRANCE SARL, une structure de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est en activité depuis 1994.

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SC
SARL CHUT CUIR
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1989

SARL CHUT CUIR, une Société à responsabilité limitée (sans autre indication), existe depuis 1989.

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TD
TANNERIES DE LA VALLEE
TIFFAUGES (85)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1990

TANNERIES DE LA VALLEE, une entreprise de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), a été constituée en 1990.

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SJ
SIROT JEROME
ANGERS (49)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1994

SIROT JEROME, une Entrepreneur individuel, opère depuis 1994.

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ML
MEGISSERIE LEPAIN SA
LEVROUX (36)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1957

MEGISSERIE LEPAIN SA, une entreprise de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est en activité depuis 1957.

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SE
SARL ELODIE
PARIS (75)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
2003

SARL ELODIE, une Société à responsabilité limitée (sans autre indication), opère depuis 2003.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1989

TANNERIE MEGISSERIE ST HILAIRE, une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), a été constituée en 1989.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1986

SIPP STE INDUST PIGM PEINTURE, une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), a été constituée en 1986.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1979

SOC OCCITANE DE MEGISSERIE (SOM), une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), existe depuis 1979.

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Code APE 1910Z - Cokéfaction

L'activité de cokéfaction, classée sous le code NAF 1910Z, représente un secteur industriel spécialisé dans la transformation du charbon en coke métallurgique. Cette industrie lourde joue un rôle crucial dans la chaîne de production sidérurgique française, fournissant le combustible et l'agent réducteur indispensables à la fabrication de l'acier. Les installations de cokéfaction transforment le charbon à coke dans des fours spéciaux à haute température, produisant ainsi du coke, du gaz de cokerie et divers sous-produits chimiques valorisables.

Présentation du secteur de la cokéfaction en France

La France compte actuellement trois sites de cokéfaction en activité, concentrés dans les régions historiques de la sidérurgie. Ces installations sont principalement situées à Dunkerque, Fos-sur-Mer et Florange, représentant une capacité de production annuelle d'environ 4,5 millions de tonnes de coke. Le secteur emploie directement près de 1 200 personnes et génère un chiffre d'affaires annuel estimé à 800 millions d'euros.

Cette industrie est intrinsèquement liée à la production d'acier, car le coke constitue le principal combustible des hauts-fourneaux. Chaque tonne d'acier nécessite environ 450 kilogrammes de coke, ce qui explique l'implantation géographique des cokeries à proximité immédiate des complexes sidérurgiques.

Processus technologique et spécificités industrielles

Le procédé de cokéfaction

La cokéfaction consiste à chauffer du charbon à coke dans des fours étanches à une température comprise entre 1000°C et 1100°C, en l'absence d'air pendant 14 à 18 heures. Ce processus de distillation permet d'éliminer les matières volatiles du charbon et d'obtenir un coke aux propriétés mécaniques et chimiques adaptées à l'usage sidérurgique.

Sous-produits et valorisation

L'activité génère plusieurs sous-produits à forte valeur ajoutée. Le gaz de cokerie, riche en hydrogène et en méthane, est utilisé comme combustible dans les installations industrielles. Les goudrons et les eaux ammoniacales sont traités pour récupérer des composés chimiques comme le benzène, le toluène ou le sulfate d'ammonium, destinés à l'industrie chimique.

ProduitRendement moyenUtilisation principale
Coke métallurgique75-80%Sidérurgie
Gaz de cokerie15-20%Combustible industriel
Goudrons3-4%Industrie chimique
Eaux ammoniacales8-10%Engrais, produits chimiques

Convention collective et cadre social

Les entreprises de cokéfaction relèvent de la Convention collective nationale de la métallurgie (IDCC 3109), qui s'applique à l'ensemble des activités de transformation des métaux. Cette convention, signée le 16 janvier 1979 et régulièrement mise à jour, définit les conditions de travail, les grilles salariales et les dispositions sociales spécifiques au secteur.

Spécificités du statut des salariés

Compte tenu de la pénibilité du travail en cokerie, les salariés bénéficient d'avantages particuliers. Le travail en équipes successives est organisé selon un système de rotation, avec des majorations salariales pour le travail de nuit et les jours fériés. La convention prévoit également des dispositions renforcées en matière de formation professionnelle et de reconversion.

Enjeux environnementaux et réglementaires

Cadre réglementaire ICPE

Les installations de cokéfaction sont soumises à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) avec autorisation préfectorielle. Elles relèvent du régime d'autorisation avec servitudes d'utilité publique en raison des risques technologiques et des émissions atmosphériques.

Normes d'émissions et surveillance

Les cokeries doivent respecter des seuils d'émission stricts concernant les poussières, les composés organiques volatils et les oxydes d'azote. Un système de surveillance continue des rejets atmosphériques est obligatoire, avec transmission régulière des données aux autorités de contrôle.

Défis économiques et perspectives d'avenir

Transition énergétique et innovation

Le secteur fait face aux enjeux de décarbonation de l'industrie sidérurgique. Les investissements portent sur l'amélioration de l'efficacité énergétique des fours et le développement de technologies alternatives comme la réduction directe à l'hydrogène. Ces évolutions technologiques nécessitent des investissements considérables, estimés à plusieurs centaines de millions d'euros par site.

Marché et compétitivité

La production française de coke représente environ 60% des besoins nationaux, le complément étant importé principalement d'Allemagne et de Pologne. La compétitivité du secteur dépend largement du coût des matières premières et des contraintes environnementales, variables selon les pays producteurs.

Métiers et compétences du secteur

Profils techniques spécialisés

L'industrie de la cokéfaction requiert des compétences techniques pointues. Les principaux métiers incluent les conducteurs de fours de cokerie, les techniciens de maintenance industrielle spécialisés dans les équipements haute température, et les ingénieurs procédés. La formation s'effectue généralement par apprentissage interne, complétée par des formations techniques dispensées par les centres spécialisés de la métallurgie.

Évolution des qualifications

La digitalisation des processus industriels transforme les métiers traditionnels. Les opérateurs doivent maîtriser les systèmes de contrôle-commande informatisés et les outils de maintenance prédictive, nécessitant une formation continue adaptée aux évolutions technologiques.