Service privé et distinct du Registre National du Commerce et des sociétés tenues par les greffiers des tribunaux de commerce. Informations fournies par le Groupement d’intérêt économique des greffiers des tribunaux de commerce (G.I.E. INFOGREFFE)

Entreprises du code NAF 1910Z

MA
MEGISSERIE AUSSILLONNAISE
AUSSILLON (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1985

MEGISSERIE AUSSILLONNAISE, une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est en activité depuis 1985.

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TD
TANNERIE DU GOUCH
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1975

TANNERIE DU GOUCH, une entité juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est en activité depuis 1975.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1982

TANNERIES NOUVELLES CHAVAND (TNC), une entreprise de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), est en activité depuis 1982.

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CD
CORROIERIE DE LA DORNE
LE CHEYLARD (07)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1957

CORROIERIE DE LA DORNE, une entreprise de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), opère depuis 1957.

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EJ

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1956

ETABLISSEMENTS JEAN PITAULT, une structure de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), a démarré en 1956.

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SP
SANCAN PHILIPPE
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1970

SANCAN PHILIPPE, une structure de type Entrepreneur individuel, opère depuis 1970.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1957

ETABLISSEMENTS JOEL SIRE ET COMPAGNIE, une société de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), opère depuis 1957.

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SE
SERAGOR
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1970

SERAGOR, une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est active depuis 1970.

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Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1961

MIDI PYRENEES EXPORT MEGISSER (MIPEX), une structure de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), est en activité depuis 1961.

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SP
SARL PAUL HIVERSENC
GRAULHET (81)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1959

SARL PAUL HIVERSENC, une entreprise de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), opère depuis 1959.

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ST
SARL TLPJ (RENOV CUIR)
AUBIERE (63)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1999

SARL TLPJ (RENOV CUIR), une Société à responsabilité limitée (sans autre indication), opère depuis 1999.

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JR

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Dirigeant
Création
1999

JORDYL (RENOV'CUIRS PLUS), une société de type Société à responsabilité limitée (sans autre indication), a démarré en 1999.

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SN
SOCIETE NOUVELLE TANNERIE FLEURIAIS
MORTAGNE-SUR-SEVRE (85)

Chiffre d'affaires
-
Résultat net
-
Création
1997

SOCIETE NOUVELLE TANNERIE FLEURIAIS, une société de type SA à conseil d'administration (s.a.i.), a été constituée en 1997.

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Code APE 1910Z - Cokéfaction

L'activité de cokéfaction, classée sous le code NAF 1910Z, représente un secteur industriel spécialisé dans la transformation du charbon en coke métallurgique. Cette industrie lourde joue un rôle crucial dans la chaîne de production sidérurgique française, fournissant le combustible et l'agent réducteur indispensables à la fabrication de l'acier. Les installations de cokéfaction transforment le charbon à coke dans des fours spéciaux à haute température, produisant ainsi du coke, du gaz de cokerie et divers sous-produits chimiques valorisables.

Présentation du secteur de la cokéfaction en France

La France compte actuellement trois sites de cokéfaction en activité, concentrés dans les régions historiques de la sidérurgie. Ces installations sont principalement situées à Dunkerque, Fos-sur-Mer et Florange, représentant une capacité de production annuelle d'environ 4,5 millions de tonnes de coke. Le secteur emploie directement près de 1 200 personnes et génère un chiffre d'affaires annuel estimé à 800 millions d'euros.

Cette industrie est intrinsèquement liée à la production d'acier, car le coke constitue le principal combustible des hauts-fourneaux. Chaque tonne d'acier nécessite environ 450 kilogrammes de coke, ce qui explique l'implantation géographique des cokeries à proximité immédiate des complexes sidérurgiques.

Processus technologique et spécificités industrielles

Le procédé de cokéfaction

La cokéfaction consiste à chauffer du charbon à coke dans des fours étanches à une température comprise entre 1000°C et 1100°C, en l'absence d'air pendant 14 à 18 heures. Ce processus de distillation permet d'éliminer les matières volatiles du charbon et d'obtenir un coke aux propriétés mécaniques et chimiques adaptées à l'usage sidérurgique.

Sous-produits et valorisation

L'activité génère plusieurs sous-produits à forte valeur ajoutée. Le gaz de cokerie, riche en hydrogène et en méthane, est utilisé comme combustible dans les installations industrielles. Les goudrons et les eaux ammoniacales sont traités pour récupérer des composés chimiques comme le benzène, le toluène ou le sulfate d'ammonium, destinés à l'industrie chimique.

ProduitRendement moyenUtilisation principale
Coke métallurgique75-80%Sidérurgie
Gaz de cokerie15-20%Combustible industriel
Goudrons3-4%Industrie chimique
Eaux ammoniacales8-10%Engrais, produits chimiques

Convention collective et cadre social

Les entreprises de cokéfaction relèvent de la Convention collective nationale de la métallurgie (IDCC 3109), qui s'applique à l'ensemble des activités de transformation des métaux. Cette convention, signée le 16 janvier 1979 et régulièrement mise à jour, définit les conditions de travail, les grilles salariales et les dispositions sociales spécifiques au secteur.

Spécificités du statut des salariés

Compte tenu de la pénibilité du travail en cokerie, les salariés bénéficient d'avantages particuliers. Le travail en équipes successives est organisé selon un système de rotation, avec des majorations salariales pour le travail de nuit et les jours fériés. La convention prévoit également des dispositions renforcées en matière de formation professionnelle et de reconversion.

Enjeux environnementaux et réglementaires

Cadre réglementaire ICPE

Les installations de cokéfaction sont soumises à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) avec autorisation préfectorielle. Elles relèvent du régime d'autorisation avec servitudes d'utilité publique en raison des risques technologiques et des émissions atmosphériques.

Normes d'émissions et surveillance

Les cokeries doivent respecter des seuils d'émission stricts concernant les poussières, les composés organiques volatils et les oxydes d'azote. Un système de surveillance continue des rejets atmosphériques est obligatoire, avec transmission régulière des données aux autorités de contrôle.

Défis économiques et perspectives d'avenir

Transition énergétique et innovation

Le secteur fait face aux enjeux de décarbonation de l'industrie sidérurgique. Les investissements portent sur l'amélioration de l'efficacité énergétique des fours et le développement de technologies alternatives comme la réduction directe à l'hydrogène. Ces évolutions technologiques nécessitent des investissements considérables, estimés à plusieurs centaines de millions d'euros par site.

Marché et compétitivité

La production française de coke représente environ 60% des besoins nationaux, le complément étant importé principalement d'Allemagne et de Pologne. La compétitivité du secteur dépend largement du coût des matières premières et des contraintes environnementales, variables selon les pays producteurs.

Métiers et compétences du secteur

Profils techniques spécialisés

L'industrie de la cokéfaction requiert des compétences techniques pointues. Les principaux métiers incluent les conducteurs de fours de cokerie, les techniciens de maintenance industrielle spécialisés dans les équipements haute température, et les ingénieurs procédés. La formation s'effectue généralement par apprentissage interne, complétée par des formations techniques dispensées par les centres spécialisés de la métallurgie.

Évolution des qualifications

La digitalisation des processus industriels transforme les métiers traditionnels. Les opérateurs doivent maîtriser les systèmes de contrôle-commande informatisés et les outils de maintenance prédictive, nécessitant une formation continue adaptée aux évolutions technologiques.